Cotisation lpp et maladie

Cotisation LPP en cas de maladie : tout ce que vous devez savoir

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Date
27-09-2024
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En Suisse, la prévoyance professionnelle (LPP) joue un rôle clé dans la sécurisation des revenus à la retraite. Pour accumuler les prestations de vieillesse, des contributions (appelées cotisations LPP) sont versées tout au long de la carrière. Mais qu’advient-il de ces cotisations LPP en cas de maladie, notamment si le salarié ne peut plus exercer son métier ? Cet article explore la manière dont elles sont maintenues ou suspendues afin que vous puissiez aborder l’avenir plus sereinement.

Qu’est-ce que les cotisations LPP ?

La prévoyance professionnelle constitue le 2e pilier du système de retraite, venant compléter l’AVS (assurance vieillesse et survivants). Ce pilier est financé par des cotisations salariales versées à parts égales entre l’employeur et l’employé. En général, ces contributions sont obligatoires dès que le salarié atteint un certain seuil de revenus ; à partir de 22 050 CHF par an (en 2024).

Par ailleurs, le montant des cotisations est déterminé en fonction du salaire annuel, et elles augmentent avec l’âge de l’employé pour renforcer sa sécurité financière au moment de la retraite. Pour rappel, le pourcentage des cotisations LPP peut représenter entre 7 et 18 %.

Comment sont gérées les cotisations LPP en cas de maladie ?

En cas d’incapacité au travail en raison d’une maladie, l’employeur est encore tenu de verser le salaire d’un employé ce qui permet de maintenir les cotisations LPP pendant une certaine période. Cela varie selon les conventions collectives et l’ancienneté du salarié. Mais en règle générale, il existe deux cas de figure :

  • Si votre employeur a souscrit à une assurance d'indemnités journalières en cas de maladie, cela vous permet de recevoir votre salaire pendant 720 à 730 jours sur une période de 900 jours. Vérifiez auprès de lui pour en être sûr. Pendant un congé maladie, il est interdit de travailler, sous peine de devoir rembourser les indemnités perçues.
  • Si aucune assurance n'est souscrite, votre employeur doit continuer à verser votre salaire pendant un certain temps, allant de trois semaines la première année jusqu'à quatre mois avec l'ancienneté.

Lorsque la maladie se prolonge au-delà de ces périodes, les indemnités journalières de l’assurance-invalidité fédérale (IA) prennent le relais. Dans ce cas, les cotisations LPP sont également suspendues, ce qui pourrait entrainer une baisse des prestations de retraite futures.

Comprendre les mécanismes qui maintiennent les contributions devient donc essentiel pour éviter une diminution, voire une perte partielle des droits à la retraite en cas de maladie prolongée.

Prise en charge des cotisations en cas de maladie prolongée

Dans le cas d’une incapacité de travail prolongée, c’est-à-dire lorsque le salarié ne peut plus reprendre son emploi, les cotisations LPP ne sont plus versées. Mais cette situation n’est pas irréversible.

En effet, après 9 mois d’arrêt maladie, l’AI intervient pour évaluer la situation de l’assuré. Si l’incapacité est jugée permanente ou de longue durée, une pension d’invalidité peut être octroyée. Si l’invalidité est reconnue, la caisse de prévoyance reprend le versement des cotisations, permettant d’éviter toute perte des droits à la retraite. Autrement dit, même si le salarié n’est plus en mesure de cotiser en raison de sa maladie, ses prestations de vieillesse sont maintenues.

Ainsi, la gestion des cotisations LPP en cas de maladie assure une protection sociale renforcée, même dans les moments difficiles. En garantissant la continuité des versements, ce dispositif offre une certaine tranquillité d’esprit aux assurés afin qu’ils puissent sécuriser leurs droits à la retraite.

Si vous avez besoin de plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à contacter une agence experte dans le domaine !