LPP : taux de conversion et taux de cotisation : tout ce qu’il faut savoir

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09-09-2024
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Si vous êtes salariés et que vous cotisez déjà pour vous constituer des avoirs du 2ème pilier, vous voulez sans doute vous informer sur les taux LPP. Découvrez rapidement la différence entre le taux de cotisation et le taux de conversion LPP.

Taux de cotisation LPP : qu’est-ce que c’est exactement ?

Rappelons que la prévoyance professionnelle a été mise en place pour que les salariés soient assurés contre les risques de décès, d’invalidité et de baisse de revenu à la retraite. Elle vient compléter l’AVS pour que l’ensemble couvre au moins 60 M du dernier salaire perçu à la fin de la carrière professionnelle.

Le taux de cotisation est un pourcentage qui permet de définir le montant des cotisations par rapport aux revenus de base. Il faut savoir que la réglementation en vigueur indique un taux minimum obligatoire que le salarié et l’employeur doit verser à part égale.

C’est la caisse de pension qui fixe le taux de cotisation minimale, mais chaque entreprise est libre de déterminer un taux supérieur en fonction de sa politique de prévoyance. Si l’entreprise décide de payer plus pour fidéliser ses salariés, ces derniers ne payent que la part minimale prévue par la réglementation en vigueur et c’est l’employeur qui va couvrir la part restante.

Depuis 2022, voici les taux de cotisations définis par la loi fédérale en fonction de la tranche d’âge des assurés :

  • De 25 ans à 34 ans : 7 %
  • De 35 ans à 44 ans : 10 %
  • De 45 ans à 54 ans : 15 %
  • De 55 ans à 64 ans : 18 %

Qu’est-ce que le taux de conversion LPP ?

Le taux de conversion LPP est également un pourcentage, mais qui est appliqué à l’avoir vieillesse pour connaître le montant de la rente annuelle de retraite d’un assuré. Le calcul est facile à réaliser : il suffit de multiplier le montant de l’avoir de vieillesse par ce taux de conversion.

Pour le régime obligatoire, les taux de conversion sont imposés par la Confédération. Ce sont les institutions de prévoyance qui les définissent pour les taux de conversion. Pour définir ce taux, les responsables tiennent compte des paramètres suivants :

  • L’espérance de vie en général : la répartition de la rente doit être définie en fonction de l’espérance de vie parce que la rente vieillesse continuera d’être versée aussi longtemps que l’assuré vit. Cette espérance de vie après l’âge de départ en retraite a considérablement augmenté au cours de ces dernières décennies. L’Office fédéral de la statistique estime que les hommes et les femmes pourront vivre entre 25 ans et 27 ans d’ici 2060, contre 12 ans à 13 ans en 1948 ;
  • Le taux d’intérêt technique : il s’agit du rendement qui peut découler des placements à faible risque effectués avec les avoirs de vieillesse des assurés qui n’ont pas encore été versés sous la forme d’une rente ;
  • Les droits d’expectative assurés : en cas de décès d’un bénéficiaire de rente de vieillesse, il est toujours possible de verser des prestations au conjoint survivant ou à un partenaire. Ces prestations doivent être considérées dans le taux de conversion.

Le taux de conversion LPP minimum, prévu par la loi sur la prévoyance professionnelle, s’élève actuellement à 6,8 % pour les hommes de 65 ans et les femmes de 64 ans. La réforme de la prévoyance envisage de réduire ce taux de conversion à 6 % afin d’équilibrer les finances de l’institution de prévoyance professionnelle face à l’augmentation de l’espérance de vie.

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